dimanche 30 novembre 2008

Dimanche 7 décembre au squatt Sans Plomb



Le squatt Sans Plomb à Ivry organise un événement sur le racisme environnemental et la liberté d'expression au Chili le dimanche 7 décembre. Un sujet qui nous touche évidemment de près, et un événement pluriel qui mêlera groupes de musiques, projections de films et débats.
Plus qu'une occasion de se retrouver, c'est aussi un moyen de se sensibiliser à la réalité Chilienne et aux différentes luttes qui s'organisent dans ce pays.

Rendez-vous est donc pris,

En espérant vous voir sur place,

Squatt Sans Plomb
38 rue Gabriel Péri
Ivry Sur Seyne

(métro Mairie d'Ivry ou gare RER d'Ivry)
http://www.myspace.com/spivry


Christophe et Joffrey

samedi 29 novembre 2008

Communiqué adressé au peuple français




jorge huenchullan











Jorge Huenchullan
Werken de la Communauté Autonome de Temukuikui

Nous sommes Mapuches, les légitimes de cette terre, appartenant à la communauté de Temukuikui dans la neuvième région du Chili. Nous sommes l’unes des communautés les plus mobilisées dans le conflit Mapuche. Nos pères n’ont jamais abandonné la lutte pour récupérer leurs terres qui ont été usurpées par des entreprises multinationales et des colons européens. Nos grands pères perdirent cette terre sur la base de l’escroquerie et par l’invasion militaire de l’Etat Chilien ironiquement appelée « pacification de l’Araucanie ».

C’est dans ce contexte de récupération de terre que nous nous trouvons actuellement, nous, fils des grands lonkos et werkens qui ne se sont jamais laissés soumettre par les winkas et les colons. Nous voulons vivre librement dans notre territoire, exerçant nos coutumes, notre propre culture et nous autogouverner.

Nous avons souffert de tout type d’abus et de violation de la part de l’Etat Chilien, de violentes perquisitions laissant de nombreux blessés par balles policières : enfants, femmes et personnes âgées sont ceux qui souffrent le plus. Ils ont même intoxiqué par gaz lacrymogène un nouveau né et blessé une grand-mère de 70 ans.

Nous avons été emprisonnés à de nombreuses reprises. Actuellement, 4 de nos frères sont incarcérés à la prison d’Angol, accusés d’attaque incendiaire à caractère terroriste. Accusation venant bien sûr des colons qui se trouvent à l’intérieur même de nos terres. Nous avons aussi des frères vivant dans la clandestinité et qui ont du quitté leur foyer pour se tenir à l’écart de la justice.

Nous lançons un appel au peuple français pour qu’il rejette fermement les brutales agressions et les multiples violations des droits de l’hommes faites par l’état chilien à l’encontre du peuple Mapuche.

Que le peuple français reconnaisse le peuple Mapuche et qu’il demande à l’Etat chilien la liberté pour tous les prisonniers politique Mapuche.

Marichiweu !

Jorge Huenchullan

porte-parole de la communauté autonome de Temukuikui


Ercilla, 28 novembre 2008


http://comunidadtemucuicui.blogspot.com/



lundi 24 novembre 2008

Ce soir à la radio

Arrivé en France en 1988 à la suite d'un rapprochement familial (ses parents avaient fuit la dictature militaire de Pinochet), Christopher Ramirez est un Chilien qui anime des émissions de radio sur la radio associative ParisPlurielle (fréquence 106.3).
Tous les mois, il consacre une émission, Kronikz del Wallmapuche, à la situation que vivent les communautés Mapuche au sud du Chili et de l'Argentine. Actualités, musiques et débats avec les intervenants remplissent cette chronique mensuelle.
J'ai rencontré Christopher lors de la conférence de Silvia Ancan, professeur Mapuche présente en France il y a quelques semaines. A cette occasion, il nous avait invité à venir participer à son émission pour parler de notre expérience au Chili et du documentaire que nous avons tourné dans les communautés Mapuche.
Nous venons d'enregistrer l'émission, elle sera rediffusé demain à partir de 12h30 sur RadioPlurielle (106.3 Fm).
Vous pouvez aussi télécharger l'émission en cliquant ici.

Nous avons maintenant commencé le montage du documentaire.
Le blog nous permettra de vous tenir informés de l'avancée des choses.

(PS: l'émission dure 1h30, et le fichier à télécharger pèse 122Mo. Nous intervenons principalement dans la seconde partie de l'émission.)

jeudi 20 novembre 2008

Arrêtez-nous, nous sommes des terroristes de l’ultra-gauche !

Nous aussi, nous avons manifesté dans notre vie,
Nous avons même manifesté contre la guerre et pour la paix dans le monde,
Certains d’entre nous ont même manifesté à l’étranger, et certains aux Etats-Unis,

Nous aussi, nous habitons ou aimerions habiter un village de 300 habitants,
Nous avons même imaginé vivre et habiter à la campagne et devenir épiciers,
Certains d’entre nous aimeraient reprendre une vieille ferme et planter des carottes,

Nous aussi avons des ordinateurs portables et des connexions Internets,
Nous avons même créé des blogs politiques et associatifs,
Certains d’entre nous connaissent même des sites libertaires ou anarchistes,

Nous aussi, nous possédons une carte des chemins de fer et destinations de la SNCF,
Nous avons, pour les plus jeunes, une carte 12-25 ans pour voyager moins cher,
Certains d’entre nous ont même été importunés par les voies ferrés dans leur promenade du dimanche,

Nous aussi, nous avons des livres à la maison,
Nous avons même des livres politiques qui expliquent comment renverser le système capitaliste,
Certains d’entre nous ont même écrit des livres subversifs expliquant comment organiser une action militante

Nous aussi, nous aimons la nature,
Nous avons même toutes et tous pensé faire de l’escalade pour profiter des paysages de montagne,
Certains d’entre nous ont même, dangereux qu’ils sont, des mousquetons et un casque d’escalade,

Nous aussi, nous sommes allés à l’école,
Nous avons même essayé de faire des études, voire beaucoup d’études,
Certains d’entre nous ont même obtenus leur diplôme BAC+5.

Nous sommes toutes et tous des terroristes de l’ultra-gauche : Arrêtez-nous !

Source:

http://ultragauche.wordpress.com/2008/11/16/arretez-nous-nous-sommes-des-terroristes-de-l%E2%80%99ultra-gauche/


mardi 18 novembre 2008

La Bande à Baader



La bande à Baader, film sans concessions qui retrace l'histoire de la RAF (Fraction Armée Rouge) , dans l'Allemagne des années de plomb.

La bande à Baader, ou le destin d'hommes et de femmes dont la force de l'idéal révolutionnaire n'avait d'égal que la radicalité de leurs actions.

La bande à Baader, ou le cinéma comme témoignage des luttes passées, et d'une époque, la fin des années 60 et le début des années 70, ou l'embrasement révolutionnaire s'était propagé aux 4 coins du monde.

La bande à Baader, enfin, film terriblement évocateur, et qui n'a pas finit de raisonner dans les luttes et les combats d'aujourd'hui.

La bande à Baader, à voir en ce moment en salle.

http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=94534-video-13525.html

Les antifascistes dans la ligne de mire

Internet comme outil, internet comme atout. Internet comme accès à une information libre et indépendante d'une part, de qualité d'autre part.

Un article ingénieusement trouvé par Christophe, et qui continue de belle manière les débats ouverts par nos articles précédents, L'insurrection qui vient et L'illusion démocratique.
Cet article figure sur le site internet du réseau No Pasaran. Réseau qui se définit lui même comme "issu du mouvement antifasciste radical. Partie prenante de la lutte internationale contre le capitalisme et toutes les formes d’autorités, il développe échanges et actions avec des groupes de nombreux pays. Il s’inscrit dans un large mouvement d’émancipation politique, économique, social et culturel pour lequel résister c’est créer. "

L'article en question, intitulé Les antifascistes dans la ligne de mire :
http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=156

"Quand est ce qu’on pourra débattre sur des idées d’évolutions concrètes !? " m'a t'on demandé à la suite de L'illusion démocratique.

Comme piste de réflexion, peut être, cette phrase, tirée de l'article cité ci-dessus:
"Si l’État a pour l’instant réussi à écraser les revendications économiques sous le poids de la division syndicale et l’incurie des partis dits
« d’opposition », il a en revanche du mal à contrôler des formes plus autonomes et plus directes de lutte politique. "

Le débat est ouvert, donc, et je vais tacher d'écrire une suite à L'illusion démocratique d'ici peu.

dimanche 16 novembre 2008

L'illusion démocratique



La démocratie est plus la belle escroquerie de notre temps.

Temuco, IXè région, Chili
(la ville ou nous avons passé 3 mois)

L'histoire se répète, on en prend d'autres et on recommence. Cette fois, il s'agit de 2 étudiants en anthropologie, qui dans le cadre de leurs études, se sont liés au peuple Mapuche, se sont rendus dans les communautés, et ont ensuite solidarisé avec leur lutte.
Ces 2 étudiants se retrouvent aujourd'hui en prison préventive, accusés par les Carabineros d'avoir attaqué un fourgon de police à coup de cocktail Molotov. Ceci les place sous le coup de la loi anti-terroriste, ils resteront en prison jusqu'à leurs procès, et encourent une peine de 5 à 20 ans de prison. En plus de clamer leur innocence, les 2 étudiants dénoncent un grossier montage policier, et le fait d'être emprisonnés pour leurs idées.

(plus d'informations:
http://somosconcientesnoterroristas.blogspot.com
en espagnol)

Il est tout simplement abérant qu'un état comme le Chili, qui se présente et s'affirme démocratique, continue à utiliser une constitution et à appliquer des lois restées inchangées depuis la dictature militaire de Pinochet, dictature reconnue comme l'une des plus violentes et des plus sanglantes d'Amérique du Sud. Tant que ce pays n'aura pas entiérement renié son héritage de la dictature, il n'est pas possible de parler de "transition démocratique", et la démocratie restera, pour les Chiliens, une illusion, une carte de visite à l'échelle internationale.

De la démocratie justement, parlons-en.

On a vite fait, nous citoyens de pays occidentaux, de se sentir en sécurité contre les dérives despotiques, on se gargarise de nos démocraties, on en tire fierté et aussi souvent ce sentiment, bien naïf, d'être mieux lotis qu'ailleurs.
Nous sommes remplis de certitudes, nous le savons, nous en sommes surs, nous vivons en démocratie. On nous l'a enseigné à l'école, on nous l'a répété à loisir, nous en faisons l'expérience pratique par le jeu politique, si bien que la question ne se pose même plus.

Démocratie, éthimologiquement, signifie souveraineté du peuple.
Dans la constitution Française, le concept de démocratie est résumé ainsi: « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Si vous avez, vous, l'impression de gouverner, moi j'ai plutôt l'impression que l'on gouverne pour moi. Ce serait pour des raisons pratiques, nous dit-on, que l'on fait appel à la représentation. Le peuple ne gouverne plus, donc, mais choisit des représentants pour le gouverner. Entre alors en jeu la notion de choix, essentielle me semble t-il, dans la pratique concrète de la démocratie. Car puisque nous devons choisir les gens qui vont nous gouverner, puisque nous devons leur remettre notre souveraineté, il faut alors que le choix qui est le nôtre soit libre et entier, toute altération de ce choix revenant, par définition, à une altération de notre chère et si parfaite démocratie.
A ce niveau déjà, une remarque. D'une part, on se rend compte que le système de représentation a tendance à reléguer le peuple à un rôle secondaire, passif, et laisse bancale l'idée du gouvernement par le peuple; et d'autre part, ceci devrait nous ouvrir les yeux sur toutes les possibles dérives qu'implique un tel transfert de souveraineté. M'enfin, revenons à notre choix.
Le choix, dans son expérience pratique la plus concrète, est symbolisé par le vote. Pour n'en prendre qu'un, le plus significatif, parlons du vote pour le président de la république. Pour quoi, et pour qui votons-nous ? Nous votons parce que c'est un devoir, "il faut" aller voter, s'entend-on répéter en temps d'élections. Imaginez un scrutin avec moins de 50% de participation, quelle légitimité, quelle souveraineté pour celui qui se fait élire ? Il se pourrait même bien que dans un tel cas le scrutin soit purement et simplement annulé. Nous votons par devoir, comme un passage obligé, rarement pour des idées.
Pour qui votons nous ? Le moment de la campagne est celui des programmes que nous lisons, des discours que nous écoutons. C'est le moment ou ils parlent et ou l'on écoute. Jamais nous n'avons la parole. Le vote est supposé être la voix du peuple, à quel moment y'a t'il débat ? On vote pour des discours, ou pour les hommes qui prononcent, mais jamais pour des idées. Et sans avoir la possibilité de débattre.
On nous impose de choisir, on nous refuse le débat, certes. Mais quel est la teneur de ce choix ? Historiquement, le pouvoir en France est l'objet d'un combat entre 2 appareils politiques, que l'on voudrait nous présenter comme le blanc et le noir, comme une ambivalence capable à elle seule de résumer tous les possibles de l'échiquier politique. Ces 2 appareils sont plutôt deux pâles nuances d'une même couleur, et il faut bien se résoudre à l'accepter, dans l'expérience pratique que nous connaissons de la démocratie, nous n'avons pas d'autre choix. Pas plus celui de dire non, puisque le vote blanc n'est pas pris en compte, n'est pas reconnu comme l'expression d'une voix.
Que vaut donc un choix imposé, limité dans son contenu, ou ni le refus ni le débat n'a le droit de cité ?
Il existe toujours, dans la géographie démocratique, d'autres moyen de se faire entendre, de revendiquer ou de s'opposer. On pense par exemple aux manifestations et aux grève. Ce sont autant de moyens d'expression et de lutte, qui doivent permettre au peuple de s'exprimer, et à ses dirigeants de l'entendre (à défaut de l'écouter). Qui a déjà été dans une manifestation sait bien que la police vérouille tout, et la répression est courante. Pour s'exprimer, il faut être prêt à affronter gazs lacrymo, jets d'eau, et charges de CRS. Sans compter que toute manifestation doit faire l'objet d'une autorisation préalable. Pour ce qui est des grèves, on hésite plus à faire intervenir le GIGN (unité anti-terroriste de la gendarmerie), et la mise en place du service minimum a sérieusement réduit les possibilités de répercution et de pertubation des grèves en France. Sarkozy s'en félicite d'ailleurs, et s'amuse d'un ton provocateur à déclarer que " Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit." Le droit de grève est pourtant reconnu et garanti par la constitution. Il nous avait prévenu, "Ensemble, tout devient possible".

De quelle démocratie parlons-nous ?

« Un despote imbécile peut contraindre des esclaves avec des chaînes de fer ; mais un vrai politique les lie bien plus fortement par la chaîne de leurs propres idées »


La démocratie est la plus belle escroquerie de notre temps.


PS: j'avais conçu ce blog comme un espace démocratique, ouvert au débat, à la contradiction, et à la contribution de chacuns, aussi diverse soit-elle. Je réitère mon appel.

vendredi 14 novembre 2008

L'Insurrection Qui Vient

Stigmatiser et vulgariser toute tentative de révolte sociale.

" Ultra-gauche, autonomes, anarchistes ", voilà ce que s'évertuent
à répéter ministres et médias depuis quelques jours.
C'est quoi "l'ultra-gauche" ? C'est "encore pire" que l'extrème gauche,
ils sont dangereux et méchants, si vous pouviez n'en comprendre
et n'en retenir que ça, ce serait parfait.

Pour ceux qui voudraient aller un peu plus loin, puisque certains
s'entêtent encore à essayer de penser par eux mêmes,
de comprendre, et d'adopter une démarche critique,
un livre : L'insurrection qui vient.

Ce livre, rédigé par le Comité invisible, pourrait faire
office de manifeste. Puissante injonction à l'insurrection,
il permet surtout d'approcher de manière plus concrète
la "pensée autonome", et de s'en faire une idée propre.

Le livre est disponible au format pdf, en téléchargement libre,
en cliquant sur le lien suivant:
http://www.lafabrique.fr/IMG/pdf_Insurrection.pdf

Extraits:

" ... un monde dont nul ne peut plus nier qu’il s’écroule,
un monde où « devenir autonome » est un euphémisme
pour «avoir trouvé un patron».
«Devenir autonome», cela pourrait vouloir dire, aussi bien:
apprendre à se battre dans la rue, à s’accaparer des
maisons vides, à ne pas travailler, à s’aimer follement
et à voler dans les magasins. "

" L’appareil de production présent est donc, d’un
côté, cette gigantesque machine à mobiliser psy-
chiquement et physiquement, à pomper l’éner-
gie des humains devenus excédentaires, de l’autre
il est cette machine à trier qui alloue la survie aux
subjectivités conformes et laisse choir tous les
«individus à risque», tous ceux qui incarnent un
autre emploi de la vie et, par là, lui résistent. D’un
côté, on fait vivre les spectres, de l’autre on laisse
mourir les vivants. Telle est la fonction proprement
politique de l’appareil de production présent. "

" Trente ans de chômage de masse, de «crise», de
croissance en berne, et l’on voudrait encore nous
faire croire en l’économie. Trente ans ponctués, il
est vrai, par quelques entractes d’illusion: l’entracte
1981-83, illusion qu’un gouvernement de gauche
pourrait faire le bonheur du peuple ; l’entracte des
années fric (1986-89), où nous deviendrions tous
riches, hommes d’affaires et boursicoteurs ; l’en-
tracte Internet (1998-2001), où nous trouverions
tous un emploi virtuel à force de rester branchés,
où la France multicolore mais une, multiculturelle
et cultivée, remporterait toutes les coupes du
monde. Mais voilà, nous, on a dépensé toutes nos
réserves d’illusion, on a touché le fond, on est à
sec, sinon à découvert. "

" De Colbert à De Gaulle en passant par
Napoléon III, l’État a toujours conçu l’économie
comme politique, non moins que la bourgeoisie,
qui en tire profit, et les prolétaires, qui l’affron-
tent. Il n’y a guère que cette étrange strate inter-
médiaire de la population, ce curieux agrégat sans
force de ceux qui ne prennent pas parti, la petite bour-
geoisie, qui a toujours fait semblant de croire à
l’économie comme à une réalité – parce que sa neu-
tralité en était ainsi préservée. Petits commerçants,
petits patrons, petits fonctionnaires, cadres, pro-
fesseurs, journalistes, intermédiaires de toutes
sortes forment en France cette non-classe, cette
gélatine sociale composée de la masse de ceux qui
voudraient simplement passer leur petite vie pri-
vée à l’écart de l’Histoire et de ses tumultes. Ce
marais est par prédisposition le champion de la
fausse conscience, prêt à tout pour garder, dans
son demi-sommeil, les yeux fermés sur la guerre
qui fait rage alentour. "

Bonne lecture.

lundi 10 novembre 2008

Raùl Zibechi: Les Mouvements Sociaux En Amérque Latine, Partie 2

"Les mouvements sociaux en Amérique Latine" est une série de quatre volets de 6mn 30 chacun au cours desquels Raùl Zibechi, journaliste uruguayen, nous expose son analyse concrète et autonome du sujet.

Dans le premier volet, Raùl nous exposait les traits caractéristiques des mouvements latino-américains indispensables à leur compréhension et nous offrait sa thèse des deux mondes cohabitant sur le même continent.

Avec ce deuxième volet, il nous emmène au cœur même du sujet à travers la vie interne des mouvements. Il nous décrit, entre autre, le long et douloureux processus de formation d'un mouvement social.


mercredi 5 novembre 2008

dimanche 2 novembre 2008

Les Mères de la Place de Mai

Le 26 mars 1976 l’Argentine est frappée par un coup d’état militaire : dictature et terrorisme d’Etat sont instaurés, 30 000 personnes « disparaissent » entre les mains des autorités, le pays plonge dans la peur. Face à cette terreur, des femmes anonymes et sans défense trouvent le courage de se révolter et de rompre le silence. Ce sont les mères de ces « disparus ». Afin de crier leur douleur et leur soif de vérité elles marchent silencieusement tous les jeudi autour de la Place de Mai. Certaines sont tuées mais leur lutte elle ne s’arrêtera jamais et alerta le monde sur les horreurs de cette dictature.


Juanita est une « Mère de la Place de Mai ». En appelant au devoir de mémoire elle nous livre ici un témoignage sans appel sur les atrocités de la dictature et la lutte exemplaire menée par les Mères de la Place de Mai. Pleine de vie, de courage et d’espoir elle nous explique pourquoi à 94 ans elle continue de marcher pour la justice et la vérité.



Les Mères de la Place de Mai

Les enfants du canal ... Un an après - Partie 1

Les Enfants Du Canal ... Un An Après, ou le portrait de gens
qui vivent dans la rue, rencontrés sur les bords du Canal St Martin.
Le film témoigne de leur itinéraire, un an après l'action ménée
pendant l'hiver 2006 par l'association les Enfants de Don Quichotte.

Documentaire réalisé par Lily et Jean-Pierre Franey.


Les enfants du canal ... Un an après - Partie 2

Les enfants du canal ... Un an après - Partie 3