mercredi 25 février 2009

John & Jehn


John & Jehn - 20L07

Pour ceux qui accrochent, le titre au format MP3.
(click droit, enregistrer la cible du lien sous.. )

mardi 24 février 2009

Chavez le "populiste"

Populiste, illégitime, antisémite, apprenti dictateur. Quel procès d'intention n'a t'on pas encore intenté à Hugo Chavez ? Qu'une voie discordante se fasse entendre, tombe aussitôt la condamnation, unanime et définitve, des gouvernements occidentaux, condamnation reprise en chœur par les médias de ces mêmes pays.

On voudrait limiter Hugo Chavez à ces à prioris réducteurs, mensongers pour la plupart, et surtout très éloignés d'une réalité (celle d'un pays, celle d'un continent) que l'on se garde bien d'essayer de comprendre. (oui, les états unis sont une menace et rappeler le coup d'état de Pinochet au Chili n'est pas un rappel en vain)

On a trop facilement oublié que c'est l'un des seuls chefs d'état (peut-être le seul, d'ailleurs) à avoir adopté une position claire et sans appel face à l'offensive Israélienne dans la bande de Gaza.

Voilà qu'une des rares émissions télé de qualité (qui se comptent sur les doigts d'une main) donne lieu à un vrai débat sur Hugo Chavez, débat éclairé où sont laissés de côté égocentrismes et à prioris, et où sont posés les questions de fond. Histoire que chacun puisse se faire une idée propre sur l'action et le personnage d'Hugo Chavez.


Il ne s'agit pas d'adorer Hugo Chavez, simplement de savoir reconnaitre ce qu'il a accomplit et ce pour quoi, au nom d'un peuple et légitimement, il lutte.

(PS : un post de plus pour essayer de palier à la connerie et à la suffisance du discours ambiant, et de m'énerver à chaque fois de voir les journalistes jouer un rôle de répétiteurs, et non de contradicteurs. Ont-ils aussi si peu d'estime pour leur métier, à les voir s'acoquiner de la sorte avec les idées dominantes et les puissants ?)

dimanche 22 février 2009

The Lost Paris Tapes' Morceau Choisi



" No, do ..
No, do a real song man ..
How about this one ?
Listen, i got a favourite
I wrote this myself ..

Well I use to know someone fair
She had orange ribbons in her hair
She was such a trip
She was hardly there

But I love her just the same .. "

Jim Morrison's Lost Paris Tapes,

Enjoy.

samedi 21 février 2009

De la (géniale) utilité du terrorisme - 2ème partie


Terroristes
, les résistants pendant la seconde guerre mondiale.
Terroristes, ceux dont les révolutions échouent.
Terroristes, ceux qui répondent par la violence insurrectionnelle à la violence institutionnelle.
Terroristes enfin, tous ceux (vous, moi) qui pensent, agissent et s’organisent en dehors du carcan de la loi.

Que l’on fasse peser sur vous l’accusation de terrorisme, vous n’êtes plus un homme.
Le terroriste n’a pas droit à la justice, le terroriste n’a droit à rien, ni droits aucuns.
Le terroriste n’est pas présumé innocent, il est présumé terroriste.
On ne discute pas avec un terroriste, le terroriste n’est pas doué de raison.
Le terroriste est un fanatique. On l’abat, ou au pire, on l’enferme.

Contre les présumés terroristes, tout devient permis, surtout le pire.

Contre les présumés terroristes, les démocraties assassinent, torturent et emprisonnent sans jugement.

Contre les présumés terroristes, les démocraties piétinent sans vergogne leurs prétendus textes et principes fondateurs, à savoir les lois, les constitutions, le droit et les conventions internationales.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

A t-on trouvé plus efficace, dans nos démocraties modernes, que l’accusation de terrorisme pour isoler, diaboliser et décapiter (au sens propre comme au sens figuré) un mouvement de révolte, une insurrection populaire ?

A t-on trouvé plus efficace, dans nos démocraties modernes, que l’invocation de la menace terroriste pour distiller la peur, impacter les consciences, rendre dociles les esprits et domestiquer une population ?

terreur peur collective que l’on fait régner sur une population pour briser sa résistance

Parallèlement à la criminalisation croissante des luttes sociales, on essaye de créer la confusion entre terrorisme et violence légitime. Il n'y a de violence légitime que celle qu'on nous oppose, nous assène t-on, même lorsque celle-ci est utilisée à tort et à travers, même lorsque celle-ci est utilisée de manière totalement disproportionnée, abusive, et, précisément, illégitime.

Depuis que Marx nous a aidé à comprendre que « l’état est l’organe de domination d’une classe sur une autre », on ne peut accepter que ce même état s’arroge le monopole de la violence légitime.

Affranchissons-nous du concept de légalité (ce que l’on nous autorise à), articulons nos actions et nos réflexions autour de celui de légitimité (ce que nous estimons juste, ou justifié).

Mieux vaut vivre à la marge que mourir au milieu

Il doit y avoir combat à chaque fois qu'on nous refuse le débat.

Il doit y avoir combat à chaque fois que matraques et fusils répondent à nos cris de révolte.

Affirmons-nous comme puissances de vie, comme forces pensantes et agissantes, réapproprions nous les savoirs, partageons les connaissances, amplifions les révoltes ici et là, soyons autodidactes, matérialisons les conditions de notre propre autonomie, créons les espaces de liberté, aux espaces de droit préférons les espaces de vie, soyons conséquents, multiplions les possibilités, refusons les acquis, bannissons la morosité ambiante, choisissons l’humain, et de tout un chacun, exacerbons sa capacité à créer, à résister, à penser, à s’organiser, à s’autodéterminer, à aimer ;

Peut-être alors serons-nous capables d’envisager le rapport à l’autre sous un prisme différent, un rapport basé non plus sur la nécessité mais sur la solidarité.

La route est longue, le combat difficile, mais les camarades sont nombreux.

The old get old
And the young get stronger
May take a week
And it may take longer
They got the guns
But we got the numbers
Gonna win, yeah
We're takin' over
Come on !


(Ce texte devait être une suite à De l’utilité du terrorisme, c’est tout autant une suite à L’illusion démocratique, et surtout une digression en bonne et due forme. Dérapage il y a eu, contrôlé ou pas)

Newen Peni

samedi 14 février 2009

Couch USA

Portrait d'une jeunesse américaine. Réalisé par 2 amis lors d'un road trip aux Etats Unis en octobre 2007.

http://www.cinema-boycott.org/

jeudi 12 février 2009

Morceau Choisi


" I would have given you all of my heart
But there's someone who's torn it apart
And she's takin almost all that I've got
But if you want I'll try to love again
Baby I'll try to love again but I know

The first cut is the deepest, Baby I know
The first cut is the deepest

Cause when it comes to being lucky she's cursed
When it comes to loving me she's worst
But when it comes to being loved she's first
That's how I know

The fisrt cut is the deepest, Baby I know
The first cut is the deepest

I still want you by my side
Just to help me dry the tears that I cried
Cause I'm sure gonna give you a try
And if you want I'll try to love again
But baby I'll try to love again but I know

The first cut is the deepest, Baby I know
The first cut is the deepest "


Cat Stevens - The First Cut Is The Deepest

lundi 9 février 2009

De l'utilité du terrorisme - 1ère partie

Voilà maintenant quelques semaines qu'a cessé l'offensive Israélienne à Gaza, que les chars sont partis, laissant derrière eux tristesse et désolation. (Une guerre me direz-vous, même si celle là était particulièrement crade).

Cette intervention, sauf erreur de ma part, avait pour but de faire cesser les tirs de roquette du Hamas (ces terroristes) sur Israël. C'est ainsi qu'Israël a justifié son offensive.

Simplement, je ne peux m'empêcher de me demander,
À qui profite le crime (de guerre) ?


Il est bien difficile de voir en cette intervention meurtrière ( 1315 tués, 5320 blessés ) ne serait-ce que le début d'une solution, ou même l'amorce d'un hypothétique dialogue.
Qu'estime t-on avoir résolu ? Et surtout, qu'espère t-on voir émerger de ces ruines ?
Pas besoin d'être fin analyste politique pour savoir que les enfants de Gaza, ceux qui ont aujourd'hui pour seul décor champs de ruines et désolation, qui ne connaissent d'Israël que son armée, ses chars et ses obus, ces enfants là, à qui on a enlevé tout espoir, seront les premiers dans quelques années (et ferions-nous autre chose ?) à vouloir attenter par tous les moyens contre l'état d'Israël et sa population. Comment peut-on imaginer une seule seconde que cette génération, celle qui grandira sur les décombres de cette guerre, sera demain capable d'agir avec calme et sérénité, et saura prendre assez de recul pour engager le dialogue avec le camp d'en face ?
J'ai la triste conviction que dans ces ruines grandissent aujourd'hui les enfants qui viendront demain grossir les rangs du Hamas, jeunes adultes qui agiront sans espoir mais remplis de haine.
En intervenant militairement de la sorte, Israël pose et entretient les conditions de sa propre agression, et après avoir semé le chaos, elle continue à enfermer et à affamer ces populations, pour que les plaies ne se referment pas, comme pour prolonger l'agonie.

Certains tomberont dans la haine, choisiront l'affrontement, choisiront les armes, encore.

Et ce terrorisme donnera toute légitimité à Israël pour continuer à intervenir militairement, étouffant le débat, empêchant tout dialogue (on ne discute pas avec les terroristes) et repoussant toujours plus loin la possibilité d'une paix juste et concertée.
C'est à se demander si Israël cherche vraiment la paix. En attendant, (en attendant quoi ?!) l'oppression militaire et l'occupation des territoires palestiniens continuera.
Les forces militaires en présence sont tellement inégales (jetez un cailloux, on vous enverra les chars) qu'aucun changement n'est envisageable tant que l'on reste dans une telle logique d'affrontement.
Exacerber un peu plus les souffrances, attiser la haine, et faire perdurer le terrorisme, excuse ultime devant les crimes d'Israël.

Le terrorisme comme légitimation du pire, comme justification de l'inacceptable.

De la géniale utilité du terrorisme, je vous disais.

samedi 7 février 2009